vendredi 22 avril 2011

Arrêtons les mensonges des Conservateurs!

Alors que la campagne fédérale avance, les Conservateurs ne cessent de répéter, à la propagande nazie (à le dire assez souvent, les gens vont le croire), que diminuer les impôts sur les sociétés est nécessaire afin de créer des emplois. Il faut un genre bien spécial de personne pour raconter des mensonges comme ça.

Le gros bon sens nous montre que les emplois sont créés s'il y a une augmentation de la demande dans l'équilibre économique d'offre et de demande. S'il n'y a pas plus de demande, les compagnies préfèrent distribuer ce profit supplémentaire en dividendes au lieu de l'investir à augmenter l'offre (voir ici). La demande au sein de l'économie canadienne n'augmentera pas beaucoup car les finances du monde entier sont accablées par un excès de dette.

Les partis d'opposition s'opposent à réduire le taux d'imposition des corporations car le déficit conservateur est encore bien présent. Réduire le revenu du gouvernement fédéral de 6 milliards par an implique que les contribuables devront couvrir ce 6 milliards par an de déficit supplémentaire jusqu'à la fin du déficit, attendu au plus tôt en 2015; donc au moins 24 milliards s'ajouteraient à la dette fédérale.

Selon le site du ministère des finances lui-même (tableau A1.1), l'impact sur le produit intérieur brut (PIB) d'une réduction de ce taux d'imposition démarre à 10%. Donc la première année, le PIB ne serait que de 600 millions plus élevé.

Entre temps, les contribuables devront rembourser ces déficits, pour 24 milliards plus l'intérêt, argent qui quittera le PIB dans les années futures car il sera dépensé en impôts au lieu de produits et services.

Cette folie de réduire le taux d'imposition déjà si bas, alors que le déficit perdure, n'est donc qu'un cas typique d'emprunter maintenant pour faire un gros cadeaux aux riches actionnaires des sociétés sur le dos des contribuables présents et futurs moins nantis.

Que la candidate conservatrice dans Gatineau, Jennifer Gearey, agisse comme le perroquet du Parti conservateur et la marionnette des grandes sociétés m'est déplorable, et je plains ses trois enfants qui devront payer leur part de cette mauvaise décision lorsqu'ils seront contribuables.

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