lundi 25 avril 2011

A Big Lie: Sustainable Economic Growth

What is "sustainable economic growth"? It is a theoretical concept which suggests that the economy can grow indefinitely.

But first, let's explore what economic growth is: it's when the formal economic activity (the exchange of goods and services through money) increase.

Remember that economic growth is not automatic, but rather has causes behind it.

How does it happen? First, it can happen through an increase in available services and goods; for example, following the availability of electricity, home appliances became widely available.

It can also happen through the formalization of activities traditionally done outside of the formal economy; one can think of buying lunch instead of making it at home, or using daycare instead of having a parent stay at home for the first few years of the children's lives.

Thirdly, an economy can count on the increase in the "consumer" population as a way to increase "consumption". Traditionally, this was done by opening an export market by colonizing. These days, one can only count on an increase in population. If the natural population increase is insufficient to ensure "adequate" economic growth (adequate according to shareholders who often demand 10% year-over-year increase in their dividends), there is always immigration as an alternative measure.

When these options reach a limit in their effectiveness, more consumption can be encouraged through reduced interest rate to push for the spending of savings and encouraging buying on credit.

Recent recessions occurred especially because of excessive debt. The typical solution has been to reduce interest rates, and by extension the cost of borrowing, which only postpones the inevitable (recognizing that many debts will never be repaid), while waiting hopefully that economic growth will enable to carry on a bit longer.

The ultimate problem is simply that Earth is of a finite size, and therefore the availability of natural resources will not allow an infinite economic and consumption growth. Especially since the worldwide peak of oil production occurred in July 2008, one can see that the world economy is struggling to recover. This is only the first visible impact of constraints in availability of natural resources.

All major federal political parties, except the Green Party, have long trumpeted the need for "sustainable economic growth". Though the NDP has recently avoided using the term above, the Green Party is the only party which explicitly accepts that the economy will not grow forever.

When one accepts that sustainable economic growth is a joke and a lie, one easily sees that the traditional "solutions" of government bailouts for auto builders and banks, special purchase and resale agreements of central banks, as well as unusual government measures such as the purchase of NHA mortgage backed securities by CMHC, only prevent the resolution of the true problem: excessive debt. The government should let all bad investments and bankrupt companies fail quickly so as to limit the damage on the real economy, while taking the opportunity to invest in socially important emerging sectors, such as renewable energy with its related green collar jobs.

L'ultime contradiction: croissance économique durable

C'est quoi la "croissance économique durable" ("sustainable economic growth")? C'est un concept théorique qui suggère que l'économie peu croître indéfiniment.

Mais d'abord, c'est quoi la croissance économique? C'est lorsque l'activité économique formelle (l'échange de biens et service par le biais d'argent) augmente.

Rappelons que la croissance économique n'est pas automatique; elle a des causes.

Comment se passe-t-elle? Il y a d'abord moyen d'augmenter les produits et services disponibles; par exemple, suivant la disponibilité de l'électricité, les électroménagers sont apparus en grand nombre.

Ensuite, il y a moyen de formaliser des activités traditionnellement présentes hors de l'économie formelle; on peut penser à pouvoir acheter le dîner au lieu de le préparer à la maison, ou encore recourir à une garderie d'enfants au lieu d'avoir un parent qui demeure à la maison pour surveiller les enfants durant leurs premières années de vie.

Il y a aussi toujours l'augmentation de la population de "consommateurs" comme recours pour augmenter la "consommation". Il y avait traditionnellement l'ouverture des marchés d'exportations, durant l'ère des colonisations. De ce jours-ci, on ne peut plus s'attendre qu'à l'augmentation de la population d'une économie. Si la croissance naturelle de cette population n'est pas assez grande pour assurer une croissance "suffisante" de l'économie (suffisante selon les actionnaires qui exigent souvent des augmentations de dividendes de 10% par an), il y a toujours l'immigration.

Quand on atteint la limite de ces options, il y a moyen d'encourager plus de "consommation" (de la part des "consommateurs") en réduisant les taux d'intérêt afin d'encourager la dépense d'argent économisé, et afin d'encourager la dépense sur crédit.

Les récessions récentes se sont passées surtout car il y avait trop de dette dans le système. La solution typique a été de réduire le taux d'intérêt, et par extension le coût d'emprunt, ce qui ne fait que reporter l'inévitable (reconnaître que bien des dettes ne seront jamais remboursées), en attendant que la croissance économique permette de reprendre le dessus pendant quelques temps.

Le problème ultime est tout simplement que la Terre a une taille finie, et donc que les ressources utilisées ne pourront pas continuer à supporter indéfiniment une croissance économique et une consommation qui ne cesse de croître. Depuis que le monde a atteint le pic de production pétrolière en juillet 2008, on peut voir que l'économie mondiale a bien du mal à se remettre. Cela n'est que le début de l'impact des contraintes des ressources naturelles.

Tous les partis majeurs fédéraux sauf le Parti vert ont longtemps mentionné le besoin d'une croissance économique durable. Sauf pour le NPD qui a récemment évité l'expression, le Parti vert est le seul parti qui accepte explicitement que l'économie ne peut pas croître éternellement.

Quand on accepte que la fiction qu'est la croissance économique durable, on comprend que les "solutions" traditionnelles des gouvernements aux récessions, c'est-à-dire les plans de sauvetage ("bailouts") pour les constructeurs d'automobiles et pour les banques, les prises en pension spéciales des banques centrales, et les mesures spéciales du gouvernement telles que l'achat de titres hypothécaires LNH par la SCHL, ne font qu'empêcher la résolution du problème de dette excessive: il faut plutôt que le gouvernement laisse vite tomber les mauvais investissements et les compagnies en faillite afin de limiter l'impact de la récession sur l'économie réelle, tout en prenant l'occasion d'investir dans des secteurs émergents importants au niveau social, dont l'énergie renouvelable et tous les emplois cols verts qui s'y rattachent.

dimanche 24 avril 2011

Refusons les F-35!

Au Parti vert du Canada, nous sommes choyés d'avoir, parmi nos membres et candidats, des anciens militaires haut gradés. J'ai eu donc l'occasion d'avoir de sérieuses discussions pour comprendre le véritable état des choses concernant l'achat potentiel des avions de chasse F-35.

Selon mes sources, le processus de décision du Ministère de la défense nationale concernant l'achat de tel équipement est méthodique. La décision se fait principalement sur quatre axes: le coût, la performance, l'horaire de livraison, et la compensation par l'industrie.

Le coût des avions F-35 est au départ déjà trop élevé. De plus, le fait que le gouvernement américain insiste que les avions coûteront plus cher que ce que Stephen Harper répète, indique aussi que le coût réel n'est même pas encore su.

Question performance, le fait que les F-35 doivent être non-détectables au radar les limitent beaucoup. Par exemple, les bombes ne peuvent pas être montées sous l'avion sinon il serait détectable. La distance franchissable est aussi fort limitée, à environ 2500 km, alors que selon Harper, le but est de patrouiller l'immense territoire arctique du Canada; cela indique qu'il faudrait aussi acheter bien des avions de ravitaillement, qui ne sont présentement pas inclus dans le coût total. S'il n'était pas important de rester invisible au radar, les F-35 ne présenteraient aucun avantage par rapport aux avions existants du même genre.

Troisièmement, l'horaire de livraison du F-35 est loin d'être finalisé; les retards ne cessent d'être annoncés. Dès qu'il est question d'acheter un avion qui n'est pas encore prêt, il y a des grands risques de ne pas recevoir l'équipement à temps, qu'ils aient besoin de modifications peu après la livraison, et que les coûts estimés sont vite dépassés.

Finalement, il est pratiquement garanti que le Canada n'aura pas sa juste part des contrats de manufacture pour les pièces des F-35. Cela rend donc l'industrie du Canada perdante.

On me dit qu'il y a des avions de chasse qui sont bien moins chers, plus performants et déjà prêts pour la production, si ce sont bien des avions de chasse que l'on veut.

Mais considérant les grandes distances de l'Arctique canadien, s'il nous est bien nécessaire de patrouiller le territoire nordique, il faudrait plutôt s'équiper de véhicules aériens sans pilote, qui coûtent environ 22 million $ par avion, qui existent déjà, et qui peuvent voler facilement 24 heures avant de devoir faire le plein.

En conclusion, on voit facilement que l'option F-35 mérite un gros F comme note. Je dis souvent de ne jamais sous-estimer la puissance de l'incompétence, mais considérant que personne, même pas la Défense nationale, ne veut de ces avions sauf M. Harper, il faut se demander si quelqu'un profiterait personnellement de l'achat de ces avions.

vendredi 22 avril 2011

Arrêtons les mensonges des Conservateurs!

Alors que la campagne fédérale avance, les Conservateurs ne cessent de répéter, à la propagande nazie (à le dire assez souvent, les gens vont le croire), que diminuer les impôts sur les sociétés est nécessaire afin de créer des emplois. Il faut un genre bien spécial de personne pour raconter des mensonges comme ça.

Le gros bon sens nous montre que les emplois sont créés s'il y a une augmentation de la demande dans l'équilibre économique d'offre et de demande. S'il n'y a pas plus de demande, les compagnies préfèrent distribuer ce profit supplémentaire en dividendes au lieu de l'investir à augmenter l'offre (voir ici). La demande au sein de l'économie canadienne n'augmentera pas beaucoup car les finances du monde entier sont accablées par un excès de dette.

Les partis d'opposition s'opposent à réduire le taux d'imposition des corporations car le déficit conservateur est encore bien présent. Réduire le revenu du gouvernement fédéral de 6 milliards par an implique que les contribuables devront couvrir ce 6 milliards par an de déficit supplémentaire jusqu'à la fin du déficit, attendu au plus tôt en 2015; donc au moins 24 milliards s'ajouteraient à la dette fédérale.

Selon le site du ministère des finances lui-même (tableau A1.1), l'impact sur le produit intérieur brut (PIB) d'une réduction de ce taux d'imposition démarre à 10%. Donc la première année, le PIB ne serait que de 600 millions plus élevé.

Entre temps, les contribuables devront rembourser ces déficits, pour 24 milliards plus l'intérêt, argent qui quittera le PIB dans les années futures car il sera dépensé en impôts au lieu de produits et services.

Cette folie de réduire le taux d'imposition déjà si bas, alors que le déficit perdure, n'est donc qu'un cas typique d'emprunter maintenant pour faire un gros cadeaux aux riches actionnaires des sociétés sur le dos des contribuables présents et futurs moins nantis.

Que la candidate conservatrice dans Gatineau, Jennifer Gearey, agisse comme le perroquet du Parti conservateur et la marionnette des grandes sociétés m'est déplorable, et je plains ses trois enfants qui devront payer leur part de cette mauvaise décision lorsqu'ils seront contribuables.

lundi 18 avril 2011

Roger Fleury réagit à son exclusion du débat local à la radio

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
pour diffusion immédiate

Roger Fleury réagit à son exclusion du débat local à la radio

Roger Fleury, candidat du Parti vert du Canada à Hull-Aylmer, se dit choqué de son exclusion d'un débat à Radio-Canada. Le 18 avril, les quatre autres candidats de la circonscription ont eu un débat à l'émission Le monde selon Mathieu.

Michel Denis, réalisateur de l'émission, a avancé comme première excuse qu'il s'est basé sur l'exclusion de la chef du Parti vert, Elizabeth May, des débats des chefs, comme raison d'exclure M. Fleury.

Lors d'un deuxième appel pour bien confirmer, M. Denis avance plutôt comme excuse que « plus de 4 personnes, c'est cacophonique » et explique que Radio-Canada a interviewé une autre candidate verte d'une autre circonscription à une autre occasion.

M. Fleury se demande donc lesquels de ses dossiers les médias tentent-ils de cacher? Il en rappelle quelques un:

1) Le pont ferroviaire Prince de Galles, au plein cœur de ville, n'est pas utilisé, alors qu'Aylmer a un besoin pressant de transport en commun vers le centre ville.
2) La Commission de la capitale nationale a été complètement inutile pour gérer le développement du transport en commun des deux côtés de la rivière des Outaouais.
3) La fonction publique ne devrait pas être le bouc émissaire du « Western Bashing ».
4) Le terrain de la CCN présentement utilisé par Kruger devrait devenir « La Foire », un lieu ouvert de rassemblement pour les citoyens de la Capitale.
5) Le chèque en blanc de 4 milliards par année, transféré par le fédéral au Québec pour la santé; dû au manque de suivi, trop de cet argent est versé à des firmes d'avocats afin de bâillonner les malades pour les faire accepter un système de santé à la dérive.
6) Remettre la dignité en santé.
7) La présentation de M. Fleury à la conférence du magazine L'actualité le 11 avril 2011, « La justice, une affaire de riches? » où, sans peindre tous les avocats et les juges du même pinceau, il a affirmé que les avocats ne devraient jamais devenir juges, car leur philosophie d'avocat est de gagner à tout prix, alors qu'un juge doit rendre justice. Il dit que ces derniers devraient plutôt sortir d'une école de magistrature.

M. Fleury, ayant souligné à cette conférence que l'agissement du juge dans le dossier de M. Péladeau était honteux; mais heureusement, il a été remplacé. Ce commentaire est-il la raison pour laquelle Radio-Canada l'a exclu du débat?


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Renseignements:

Roger Fleury
Tél: 819-246-7610

dimanche 3 avril 2011

Les Verts de Hull-Aylmer et Gatineau s'indignent des propos de Nycole Turmel

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
pour diffusion immédiate

Les Verts de Hull-Aylmer et Gatineau s'indignent des propos de Nycole Turmel

Gatineau, le 31 mars 2011 - Roger Fleury, candidat du Parti vert du Canada à Hull-Aylmer, et Jonathan Meijer, candidat de Gatineau, s'indignent de la position prise par la candidate du NPD dans Hull-Aylmer, Nycole Turmel, concernant le transport en commun.

M. Fleury, aussi président de la Coalition train léger Outaouais, est particulièrement frustré du fait que l'erreur de la première phase du Rapibus semble être répétée.

«Nous avons un besoin criant pour le transport en commun à Hull-Aylmer, s'écrie-t-il. Le pont Prince de Galles est là. L'emprise de l'ancien chemin de fer est encore là. La solution est là et aussi visible que les montagnes Rocheuses! Aucune ville d'un million d'habitants a un tel pont sans l'utiliser! Mais nos dirigeants dorment au volant.»

M. Meijer, offre une perspective mondiale pour expliquer à quel point il sent que la position de Mme Turmel démontre un anachronisme. «En Amérique du Nord et même en Europe, bien des rails ont été enlevés au milieu du XXe siècle, explique-t-il. Ottawa elle-même a vu la plupart de ses rails disparaître avec le plan Gréber. OC Transpo a ensuite démarré la construction du Transitway en 1983 et un quart de siècle plus tard, regrette sa décision et veut des rails et un tunnel. Considérons aussi qu'un grand nombre de villes en France, même des plus petites villes, ont, depuis une dizaine d'années, réintroduit les trams. Pourquoi le Parti vert est-il le seul parti à suggérer des solutions modernes?»

M. Meijer ajoute que les bonnes solutions sont rentables. «La ville de Dublin en Irlande a vu des gros problèmes de circulation automobile lorsque les communautés périphériques ont fort grandi. Le tram nommé Luas a été mis en place en 2004 et a tout de suite pu opérer sans subside, preuve que les vraies bonnes solutions sont non seulement utiles mais aussi moins chères. L'usage des voitures a chuté de 21% le long des lignes Luas.»

M. Fleury pointe aussi du doigt la Commission de la capitale nationale, par son inaction dans le dossier. «Comment peut-on être d'accord avec la CCN qui gaspille des millions de nos impôts à proposer sans fin des sentiers menant à nulle part, alors que nous avons construit à la pioche et la pelle un chemin de fer d'un océan à l'autre en 10 ans?»

Il propose une réorganisation des compagnies de transport en commun. «Nous avons besoin d'une Commission unique de transport, impliquant tous les joueurs du transport en commun assis à la même table. Nous devons reconnaître Ottawa-Gatineau, pour le transport en commun, comme étant une seule ville. Nous devons décider maintenant sur une technologie commune de train léger sur rail, pour les deux côtés de la rivière.»


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Renseignements:

Jonathan Meijer
http://www.jonathanmeijer.com/
Tél: 819-210-4085
Fax: 819-595-6153
Twitter: @jnmeijer

Roger Fleury
Tél: 819-246-7610