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samedi 27 décembre 2014

Des Verts et des pas mûrs

Il y a plus d'un an déjà qu'Alex Tyrrell, chef du Parti vert du Québec (PVQ) a viré le Conseil exécutif du parti au complet.

Bien que ce n'était pas la première fois dans son histoire que le parti avait complètement changé d'équipe de direction, c'était probablement la plus brutale transition qu'il y a eu, surtout qu'elle s'est passée en dehors des valeurs vertes.

Évidemment, ayant été élu au poste de trésorier dans le Conseil exécutif (CE), passant souvent plus de 20 heures par semaine dans le meilleur intérêt du parti, j'ai été particulièrement frustré par le fait que M. Tyrrell a exécuté sa manœuvre (nommer deux dirigeants sans élection, utiliser cette présumée autorité pour virer le CE élu, publier une résolution pour changer l'administrateur principal du compte bancaire, etc., le tout durant la même journée) et de l'effet que ça allait avoir sur le parti. D'ailleurs, le même jour ou le jour suivant, lors d'une conversation téléphonique avec M. Tyrrell, j'ai prédit avec succès que sa manœuvre n'allait pas augmenter le succès électoral et la visibilité du parti. Quatre mois plus tard, suivant un scrutin provincial auquel seulement une quarantaine de candidatures vertes étaient officialisées, le parti avait perdu la moitié du pourcentage de vote obtenu en 2012.

Mais, peu importe la séquences des événements, la source du problème était que la constitution ne définissait pas assez bien les rôles des diverses positions au sein du parti.

Depuis lors, nombreuses ont été mes discussions et entretiens avec d'autres membres du parti, anciens et courants, et j'ai eu l'occasion d'en tirer plusieurs conclusions:

  1. La politique au sein des membres impliqués d'un parti politique, c'est bruyant, difficile et personnel.  Heureusement, les autres organisations communautaires n'ont généralement pas de tels membres, mais la politique sera présente dans n'importe quel groupe de dirigeants.
  2. La plupart des membres du PVQ (et je le suppose d'autres partis aussi, mais peut-être pas autant) se foutent complètement de la politique interne du parti, et donc ne seront pas les alliés de ceux, comme moi, qui veulent protéger leur parti d'un dirigeant qui agit en dictateur et détruit leur parti.  La leçon est donc simple: si la constitution est inadéquate, en règle générale, les membres ne seront pas là pour empêcher la destruction du parti.  Je suppose que ce phénomène n'est pas limité aux partis politiques.
  3. Un parti ne sera qu'aussi solide que sa constitution, ce texte de valeur légale qui définit les paramètres de son existence. Et ensuite il faut avoir un bon avocat pour le défendre. Je continuerai sur ce point plus tard.
  4. C'est la bonne volonté qui fait marcher les choses, et ça manque en tabarnak dans ce contexte politique (et ailleurs aussi, bien sûr).
  5. Il faut se prévaloir de la liberté d'association et de faire le travail nécessaire, comme l'ont fait les refondateurs du Parti équitable lors de la dernière élection générale provinciale, qui ont fait un travail admirable en peu de temps. Les gens avec l'expérience nécessaire pour gérer un parti politique sont peu nombreux: gardez-les et prenez en soin! (Moi, j'ai effectivement pris ma retraite politique car j'y ai mis tellement de temps que je m'en suis rendu malade.)
  6. Les partis politiques sont des véhicules souvent fragiles dont les participants le sont souvent pour leurs égos. Ils sont trop souvent des structures dont les dirigeants exercent le contrôle, souvent au point d'empêcher un candidat potentiel de participer à une course d'investiture, alors que le but de cette dernière est justement de rendre l'exercice représentatif des membres locaux. La loi électorale ne requiert pas un tel arrangement, par contre.
Une considération du dernier point est particulièrement importante afin de déterminer la meilleure manière d'éviter les problèmes vus au PVQ.

Puisqu'au niveau Québécois, les associations régionales et locales (nommées instances) dépendent légalement du parti et, par extension, de la bonne volonté de ses dirigeants, elles ne sont créées que si les dirigeants du parti détermine qu'il requiert une telle présence régionale ou locale, et elles seront démantelées si leur existence n'est pas désirée (que ce soit à cause d'un manque d'intérêt local, à cause d'un groupe local rebelle, ou toute autre raison).

Ici en Outaouais, un groupe de membres verts dont je fais partie avait eu l'intention d'établir une instance régionale du PVQ en Outaouais. Dans la finesse de ses manœuvres, M. Tyrrell avait réussi à écarter ou désintéresser les membres verts de la région au point qu'il n'y avait qu'un candidat dans cinq circonscriptions en avril 2014. Une instance locale n'allait pas être formée.

Mais ce que j'avais oublié de considérer en 2012 et 2013, c'est que notre association régionale, nous l'avions effectivement déjà depuis des années.  Les Verts de l'Outaouais, ce regroupement informel, fondé en 2008, de personnes de la région par qui les élections locales étaient inspirées, appuyées et organisées, n'est pas une association selon le sens du terme que présente le Registre des entreprises du Québec (REQ).

Par contre, nos caractéristiques, dont des effectifs qui changent peu et des luttes locales bien définies, rendraient la formalisation de l'association possible et facile, sans toutefois nécessiter une inscription au REQ, un avantage dû aux frais et à la paperasse.  C'est donc cela que nous aurions dû entreprendre dès 2012.  Nous aurions dû équiper cette association d'une constitution solide, la rendant ainsi un excellent modèle pour les Verts dans les autres régions du Québec, qui, handicapés par des effectifs variables et un manque d'association locale ou régionale pour les assembler, avaient généralement du mal à rassembler des effectifs et augmenter leur visibilité.

Avec suffisamment d'associations régionales, ces dernières pourraient se fédérer en association dont la participation serait entièrement volontaire, menant à établir l'équivalent d'une ombre de parti politique, sauf qu'elle serait entièrement régie par les membres des association régionales, le contrôle ainsi échappant à un ou quelques éventuels dirigeants mal intentionnés.

Dès qu'ils se sentent prêts, les membres de ces associations régionales pourraient ainsi fonder un nouveau parti politique bien équipé à contester une élection générale, présenter des candidats pour un grand nombre de circonscriptions dans un parti existant, ou même encore (re)prendre le contrôle d'un parti mal géré.

La liberté d'association a toujours permis ce genre de structure, mais comparé au XIXe siècle et au début du XXe, peu sont ceux qui désormais réalisent l'impact que peuvent avoir des regroupements modestes de gens impliqués.  Il est temps de se départir de l'idée que le peuple dépend des institutions existantes et qu'il ne peut y échapper!

Dans mes prochains billets de blogue, je discuterai de la façon de former une association solide.

mardi 21 janvier 2014

(Political) Climate Change Required

As member and former candidate for both the Green Party of Québec and the Green Party of Canada, I've heard things in many colours.

One of the things I heard most often was when I was going door-to-door to get endorsement signatures to be allowed to run as candidate. This exercise generally occurred between getting home from work (about 6 pm) and 8:30 pm. Occasionally, a young adult joked that he thought that Green Party referred to pot.

But one subject I only saw in the media was the climate change question. As Green Party member, it's clear that's right up my alley.

Though the climate change fight is entirely justified, environmental groups (including some green parties in recent years), in a very saturated media context, decided to adopt a communication strategy which reminds me of Aesop's "The Boy Who Cried Wolf". Their strategy has been abused over the years to the point that few people actually care enough about the environment to make it a defining political issue.  This leads some writers to call the large majority of scientists "climate alarmists" (« alarmistes de climat »).

Ultimately, the problem faced by the environmental movement is that scientific arguments, no matter how valid, cannot hold against the barrage of misinformation we are faced with. Moreover, individual members of the Canadian voting population are simply insufficiently affected by climate change. It is easy to imagine the things we have certainly all heard already:
  • "It gets so cold in winter in Canada, it won't hurt us to warm up a bit"
  • "It won't affect me during my lifetime.  Might as well keep driving my big polluting van/hummer."
  • "It's -25C today.  It's clear there's no global warming."

Of course, climate change (global warming due to greenhouse gas (GHG) emissions from human sources) are only a symptom of industrialization, which could only happen due to the availability of fossil fuels, especially coal, petroleum and natural gas.

And this is where I'm going with this: political fights should spend their time at the source of the issue, fossil fuels, a real imminent geopolitical issue, instead of spending so much time talking about a visibly benign symptom, the GHG emissions.

And while a country like Canada with its large fossil fuel reserves might not be the first place affected, the primary factor, namely Hubbert's Peak, is inevitable and will impose a reduction in the availability of these fuels in upcoming years.

Therefore, while the increase in GHG emissions and their impact are certainly inevitable, they matter little to the direction we should take with regard to fossil fuels. Since our petroleum production cannot, by itself, adequately fulfill Canadian use (and even if it did, it would decline eventually), and since a decline in petroleum availability implies serious economic consequences, the best idea is to reduce our dependency on petroleum before we're forced to, by its future reduced availability.

I believe all political parties should put particular emphasis on the need to the elimination, to the extent possible, the use of fossil fuels. This should have two principal components:
  • Make the production and use of fossil fuels more expensive by taxing emissions of the 700 largest Canadian emitters of GHG (this comes from the Green Party of Canada program);
  • Put in place necessary programs and policies to be able to drop fossil fuels altogether.  This is a complex issue because of the various uses of those fuels, including transport, agriculture, construction, etc.

Note that it's not just a matter of replacing fossil energy with renewables. There are good reasons why petroleum and its derivatives (liquid fuels) were not replaced by nuclear energy as was predicted by some before the 1980s. Liquid petroleum-based fuels are simply too convenient, portable and not expensive enough to be definitely replaced by alternatives.

But there's also the question that the way North American infrastructure was developed guarantees our dependency to personal vehicles and makes it impossible for proper public transit system to be profitable. The large size of modern houses and the distance between each of them in large residential neighbourhoods where getting around on foot is unrealistic for most, and city buses whose schedules make us lose countless hours of precious time ... those are investments in infrastructure which put us into debt in a peculiar way: our future use of fuel for transport will be excessive (see James Howard Kunstler's books, of which The Geography of Nowhere), while our fossil fuel consumption should have already been down since decades if we wanted to adapt without negative consequences to our North American way of life (see the Hirsch Report).

In effect, especially in North America, we are already stuck with the consequences of decisions taken a long time ago. The increase in carbon dioxide in the atmosphere and the steady increase of the planet's average temperature is inevitable no matter what we do, but we can and should do whatever it takes to reduce, as fast as possible, our use of fossil fuels.

The economic and social advantages are obvious:
  • Importing less fossil fuels = keep more wealth where we live;
  • Using less fossil fuels = reducing the polluting emissions;
  • More compact cities = a population in better health;
  • Eliminating our dependency on fossil fuels = being reading for the post-petroleum age.

We should be ready in advance rather than be forced to make the same changes later.

mardi 14 janvier 2014

Changement de climat (politique) nécessaire

En temps que membre et ancien candidat du Parti vert du Québec et du Parti vert du Canada, j'en ai entendu de plusieurs couleurs.

Une des choses plus courantes que j'ai entendues, c'était quand je faisais le porte-à-porte en soirée pour aller chercher les nombreuses signatures. Cet exercice se faisait généralement entre mon retour du travail (vers 18h) et 20h30. Occasionnellement, un adulte assez jeune blaguait que le Part vert faisait particulièrement référence au cannabis.

Mais un sujet que je n'observais que dans les médias, c'est bien sûr la question des changements climatiques. En temps que membre des partis verts, c'est clair que je baigne dans la lutte contre les changements climatiques.

Même si cette lutte est entièrement justifiée, les groupes environnementaux (incluant, dans les années précédentes, certains partis verts), dans un contexte médiatique très saturé, ont décidé d'adopter une stratégie médiatique qui rappelle la fable d'Ésope nommée Le garçon qui criait au loup. Cette stratégie a été abusée au fil des ans au point que peu de gens prennent l'environnement assez sérieusement pour en faire un enjeu politique définitivement prioritaire. Cela mène des chroniqueurs à traiter la très grande majorité de scientifiques d'« alarmistes de climat ».

Le problème auquel fait face le mouvement environnementaliste, c'est que les arguments scientifiques, si justifiés soient-ils, ne tiendront jamais contre les barrages de désinformations. De plus, il y a toujours les facteurs de l'impact immédiat insuffisant sur les individus. On peut imaginer les réponses que l'on a déjà sûrement tous entendues:
  • « Il fait déjà si froid au Canada, ça ne ferait pas du mal, un peu de réchauffement. »
  • « Ça ne m'affectera pas lors de ma vie.  Autant profiter de mon gros char polluant. »
  • « Il fait -25C aujourd'hui.  C'est clair qu'il n'y a aucun réchauffement climatique. »
Évidemment, les changement climatiques (et on parle ici du réchauffement planétaire dû aux émissions de gaz à effet de serre (GES) causées par l'activité humaine) ne sont qu'un symptôme de l'industrialisation, qui n'a pu avoir lieu que grâce à l'usage de combustibles fossiles, dont surtout le charbon, le pétrole et le gaz naturel.

Et voilà où j'en viens: les combats politiques devraient passer leur temps à toucher la source du problème, les combustibles fossiles, un réel enjeu géopolitique imminent, au lieu de se concentrer sur le symptôme visiblement bénin que sont les émissions des GES.

Et alors qu'un pays comme le Canada avec ses nombreuses réserves de combustibles fossiles n'est pas nécessairement le premier endroit à être affecté, le facteur primaire, le Pic de Hubbert, est inévitable et imposera une réduction de la disponibilité de ces combustibles dans les années qui viennent.

Donc, alors que l'augmentation des émissions de GES et leurs impacts sont certainement inévitables, cela devrait importer peu quant à la direction que nous devrions prendre collectivement par rapport aux combustibles fossiles. Puisque la production pétrolière ne peut pas, en soi, adéquatement combler l'usage canadien (et que même si elle pouvait, comme toute production, elle décline après un certain nombre d'années), et qu'une réduction de sa disponibilité comprend des conséquences économiques, la meilleure idée est de réduire notre dépendance du pétrole plus vite que sa disponibilité mondiale chute.

Selon moi, tous les partis politiques devraient mettre emphase sur l'élimination, autant que possible, de l'usage des combustibles fossiles. Cela devrait comporter deux volets principaux:
  • Rendre la production et l'usage des combustibles fossiles moins rentable avec une taxe sur les émissions des 700 grands émetteurs canadiens de GES (cette suggestion ressort du programme du Parti vert du Canada);
  • Mettre en place les programmes et politiques nécessaires pour ne plus dépendre des sources d'énergies fossiles. Cela consiste en fait de plusieurs approches en parallèle car il y a transport, agriculture, construction, etc.
Notons que ce n'est pas seulement une question de changer d'énergies fossiles à des énergies renouvelables. Il y a une bonne raison que le pétrole et ses dérivés (les hydrocarbures liquides) n'ont pas été remplacés par l'énergie nucléaire tel qu'il avait été entrevu avant les années 1980. Les hydrocarbures liquides sont simplement trop pratiques, portatifs et encore trop peu chers pour définitivement laisser leur place à des alternatives.

Mais il y aussi le fait que la façon dont les infrastructures nord-américaines ont été développées garantit notre dépendance aux véhicules personnels et ne permet pas un transport en commun dont les revenus couvrent ses dépenses. La grande taille des maisons et la distance entre elles dans de grands quartiers résidentiels où les déplacements à pied sont irréalistes pour la plupart des résidents, et des autobus municipaux dont la fréquence horaire fait perdre d'innombrables heures aux passagers, voilà des investissements dans des infrastructures qui nous endettes d'une façon particulières: notre futur usage exagéré de carburant pour se déplacer (voir les livres de James Howard Kunstler, dont The Geography of Nowhere), alors qu'il aurait fallu déjà réduit notre consommation depuis des décennies si on voulait pouvoir s'adapter sans conséquences négatives significatives sur le mode de vie nord-américain (voir le rapport Hirsch).

Effectivement, surtout en Amérique du Nord, nous sommes déjà pris avec les conséquences des décisions prises il y a longtemps. L'augmentation de la concentration de bioxyde de carbone dans l'atmosphère et l'augmentation de la température moyenne de la planète est inévitable peu importe ce que nous faisons, mais nous pouvons et devons faire le nécessaire pour réduire aussi tôt que possible notre consommation de combustibles fossiles.

Les avantages économiques et sociaux y sont évidents:
  • Réduction des importations de combustibles fossiles = garder la richesse chez nous;
  • Réduction de l'usage des combustibles fossiles = réduction des émissions polluantes;
  • Des villes plus compactes = une population en plus grande santé;
  • Élimination de notre dépendance aux combustibles fossiles = être prêts au monde post-pétrolier.
Il faut d'abord se rendre à l'évidence qu'une transition pour s'éloigner des combustibles fossiles est à notre avantage, mais il faut surtout se rappeler que cette transition est inévitable. Si nous ne réduisons pas notre usage volontairement, ce « choix » nous sera simplement imposé quelques années plus tard, à plus grand coût.

Il serait bien mieux d'être prêts bien en avance pour éviter un sale ajustement.

dimanche 12 janvier 2014

De retour finalement

Voilà pas loin d'un an que je n'ai rien publié sur mon blogue.

En fait, j'avais écrit une ébauche d'un seul article depuis lors, spécifiquement sur l'impartition chez la Banque royale du Canada, mais je ne l'ai jamais publié, et d'ailleurs je ne m'en souvenais plus jusqu'à ce que je me reconnecte à mon compte Blogger.  Mais peu importe.

Alors vous vous demanderez peut-être pourquoi j'étais absent si longtemps.

La raison est assez simple: depuis mon élection comme trésorier du Parti vert du Québec, j'ai été particulièrement occupé avec les nombreuses tâches d'un parti avec une belle base de support mais assez peu de bénévoles.  Je suis fier de faire partie d'un Conseil exécutif dont les membres ont démontré un dévouement sans pareil considérant les difficultés auxquelles nous avons fait face.

Alors là vous vous demanderez comment ça se fait que j'ai maintenant du temps pour écrire un billet de blogue.

La raison est complexe et le déroulement de l'histoire n'est pas complété, donc les détails viendront plus tard (peut-être).  Essentiellement, le Conseil exécutif a été empêché de faire quoi que ce soit, donc malgré moi, je suis en une sorte de vacance.

Cela ne veut pas dire que je chôme!  J'ai des tas de projets et d'idées, et ce blogue évidemment!

lundi 25 février 2013

COMMUNIQUÉ: Les Verts de l'Outaouais reviennent optimistes du congrès du PVQ

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
pour diffusion immédiate

Les Verts de l'Outaouais reviennent optimistes du congrès du PVQ

Gatineau, le 24 février 2013 - Des membres du Parti vert du Québec en Outaouais reviennent du Congrès du PVQ qui se tenait cette fin de semaine au Collège de Maisonneuve à Montréal.

Claude Sabourin a annoncé sa démission en tant que chef du parti lors de l'assemblée générale de dimanche, ce qui déclenche une course à la chefferie.  Jean Cloutier a été choisi comme chef par intérim, et un nouvel exécutif a été élu.

Jozyam Fontaine, ancienne candidate du PVQ dans la circonscription de Hull, se réjouit du changement.  « Nul besoin de retourner nos cartes de membres.  Monsieur Sabourin s’est incliné et a demandé de passer directement à la course à la chefferie dès dimanche » dit Mme Fontaine.

Jonathan Meijer, ancien candidat du PVQ dans Chapleau, prend le poste de trésorier dans le nouveau conseil exécutif.  Après le congrès, il se dit très optimiste.  « Même si le congrès est fini, il y a bien du travail à faire pour rebâtir le parti, mais nous avons une belle équipe et nous sommes prêts! » affirme M. Meijer.

Lors du congrès, les membres verts présents ont pu se prononcer sur divers sujets traités dans le programme du parti, dont l'identité nationale, sur laquelle le parti a pris une position officielle de neutralité.  Une mise à jour concernant la condition animale a valu au PVQ l'appui du Parti vert du Canada.

Le PVQ sort du congrès avec de belles victoires et un renouveau au sein du parti : un programme mis à jour, un nouvel exécutif dynamique, engagé et prêt à travailler pour l'amélioration du parti, l'élection d'un nouveau chef d'ici six mois, et aussi la remise en place du Conseil national, pierre angulaire du parti, absent depuis plus de deux ans.

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Renseignements:

Jozyam Ilsa Fontaine
819-319-6143

lundi 3 septembre 2012

AVIS AUX MÉDIAS: Soirée électorale PVQ en Outaouais


AVIS AUX MÉDIAS

Soirée électorale du Parti vert du Québec en Outaouais

Gatineau, Québec, le 3 septembre 2012 - Le Parti vert du Québec en Outaouais invite les médias à se joindre aux candidats et à leurs équipes électorales lors de la soirée électorale.

Jonathan Meijer, candidat dans Chapleau, Brandon Bolduc, candidat dans Gatineau et Jozyam Fontaine, candidate dans Hull, seront présents durant la soirée.  Garry Bélair, candidat dans Pontiac, viendra peut-être se joindre aux autres Verts durant la soirée.

QUAND: Le mardi 4 septembre 2012, à partir de 19h
OÙ: Au restaurant Chenoy's (120 boul. de l'Hôpital, Gatineau) Tasca, 827 boul. St-René Ouest, Gatineau

Les candidats seront aussi disponibles par téléphone en appelant le 819-210-4085.


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Renseignements:

Jonathan Meijer
jonathan.meijer@pvq.qc.ca
Tél: 819-210-4085
Twitter: @jnmeijer


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MEDIA ADVISORY

Election Night for the Green Party of Québec in the Outaouais

Gatineau, Québec, Septembre 3, 2012 - The Green Party of Québec in the Outaouais wishes to invite the media to join them and their election teams during election night.

Jonathan Meijer, candidate in Chapleau, Brandon Bolduc, candidate in Gatineau and Jozyam Fontaine, candidate in Hull, will be present during the event.  Garry Bélair, candidate in Pontiac, indicated he might come, too.

WHEN: Tuesday September 4, 2012, as of 7 pm
WHERE: Chenoy's restaurant (120 boul. de l'Hôpital, Gatineau) Tasca, 827 boul. St-René Ouest, Gatineau

The candidates will also be available by phone by calling 819-210-4085.


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Contact:

Jonathan Meijer
jonathan.meijer@pvq.qc.ca
Tel: 819-210-4085
Twitter: @jnmeijer

mercredi 29 août 2012

COMMUNIQUÉ: Le Parti vert en Outaouais parle d'accessibilité à la justice

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
pour diffusion immédiate

Le Parti vert en Outaouais parle d'accessibilité à la justice

Gatineau, le 28 août 2012 - Le candidat du Parti vert du Québec dans Chapleau, Jonathan Meijer, trouve qu'il est déplorable que personne ne semble parler du système de justice et de son accessibilité.

« Nous, au Parti vert, avons par exemple dénoncé depuis le printemps l'intimidation judiciaire.  Non seulement nous étions parmis les seuls à dénoncer les amendes visiblement arbitraires données aux jeunes participant aux manifestation nocturnes de Hull, mais par extension nous dénonçons l'usage du système de justice pour intimider ces citoyens québécois. »

M. Meijer explique que cette intimidation peut se faire par le simple fait qu'il est trop cher pour se défendre adéquatement en cour: « Au Québec, nous avons un sérieux problème d'accessibilité au système de justice.  De 40 à 60% des gens doivent se défendre seuls en cour, sans l'aide d'un avocat. »

M. Meijer précise que le PVQ n'est pas seul à en parler:  « Il y a deux semaine, la juge en chef de la Cour suprême du Canada l'a dit elle-même: l'accès à la justice est fondamentale; si les gens comprennent qu'ils ne peuvent pas voir de justice, ils n'auront plus le même respect pour la loi. »  Il ajoute aussi que l'Actualité avait tout un dossier, intitulé « Justice: une affaire de riches? » dans l'édition du 1er mai 2011.  Malgré cela, M. Meijer pense que le sujet n'a vraiment pas été suffisamment abordé dans le discours public.

M. Meijer suggère aussi que les réformes du système judiciaire devraient aller plus loin que seulement l'accessibilité et suggère la séparation du judiciaire et du barreau: « Un avocat ne devrait jamais devenir juge.  Il faut créer une école de magistrature.  On deviendrait soit juge, soit avocat. »


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Renseignements:

Jonathan Meijer
jonathan.meijer@pvq.qc.ca
Tél: 819-210-4085
Twitter: @jnmeijer

mercredi 22 août 2012

Une lettre pour Roch Cholette

Monsieur Cholette,

Je vous remercie d'abord de m'avoir accueilli à votre émission hier.  Je crois que les Gatinois tireront avantage à être informés au sujets des plus petits partis, surtout lors d'une élection où il semble s'être imposé un certain embargo sur la disponibilité de cette information.

Je dois vous dire que je trouve dommage que vous ayez (je suppose pour but d'exemple) indirectement questionné mon parcours de formation, alors qu'il me semble que le parcours professionnel des candidats a beaucoup plus d'importance.

Par exemple, ma formation est un baccalauréat en génie informatique obtenu en 2004 à l'Université d'Ottawa (voir une copie en pièce jointe).  Du jour au jour, par contre, tel témoigné par mon titre d'emploi de programmeur analyste (voir une copie de ma promotion récente en pièce jointe), je n'utilise qu'une partie des connaissances et de l'expérience que j'ai acquise à l'université.  Certains de mes collègues n'ont qu'un diplôme collégial en « techniques de génie informatique » mais ils sont bien qualifiés et ont démontré leurs compétences pour leur emploi.

Quand on postule un emploi dans le domaine de la technologie de l'information, un diplôme collégial ou universitaire est très souvent requis simplement pour postuler.  Mais malgré ce prérequis, selon mon expérience, l'authenticité du diplôme supposément détenu par le candidat à l'emploi est rarement vérifiée.

Bien plus souvent, voire presque toujours, c'est plutôt l'entrevue qui permet au candidat de prouver son parcours de formation, et les références fournies permettent à l'employeur de vérifier les éléments importants du parcours professionnel.

Un individu se portant candidat lors d'une élection se retrouve dans une position bien similaire à quelqu'un postulant emploi.  Je suis sûr de ne pas être le seul qui juge que l'expérience professionnelle qu'il ou elle prétend avoir est importante, et qu'il est raisonnable d'en demander preuve si le candidat n'a pas de lien de longue date avec le parti et n'est pas une personnalité connue.

Comme je vous l'avais expliqué, ça fait depuis 2007 que j'ai eu l'occasion de travailler avec M. Sabourin, et cela lui a permis de faire bonne connaissance de ma valeur en tant que participant politique et ensuite candidat au fédéral.  En août 2011, il m'a personnellement invité à devenir candidat du Parti vert du Québec, une offre que j'ai acceptée.  Quand il a été ensuite question d'engager d'autres candidats de l'Outaouais, l'équipe locale a trouvé des gens que nous connaissions déjà, et dont nous connaissions le rôle dans la communauté.  De plus, les candidats avaient très vite démontré un engagement ne laissant aucun doute quant à leurs intentions.

Si une taupe s'est insérée dans le processus, ce n'était sûrement pas pour démontrer l'ouverture du Parti vert du Québec en tant que regroupement décentralisé de membres ayant une passion pour l'environnement et une meilleure qualité de vie et justice sociale.  Rappelons qu'une alliance informelle de candidats indépendants (dont Elizabeth May) qui s'étaient présentés lors de l'élection fédérale de 1980 pour l'environnement et contre le nucléaire, était un des précurseurs des partis verts au Canada.

Je pense qu'il est juste de se demander si le journaliste Ewan Sauves (un pigiste, il faut se le rappeler) essayait plutôt simplement de discréditer un parti en écrivant ce qui a peut-être été le seul article permettant à La Presse de briser son silence médiatique au sujet de ce parti.  Je me demande s'il a vraiment exposé une facette critiquable du Parti vert du Québec, son ouverture et sa décentralisation, ou s'il a plutôt exposé la tendance apparente des grands partis à ne chercher comme candidats que des personnalités publiques ou des personnes d'affaires ayant une grande ambition ou encore de leurs travailleurs politiques de longue date, ignorant toute une classe de gens moins nantis mais tout aussi (ou encore plus) compétents en tant que représentants du peuple.

Le Parti vert du Québec doit peut-être améliorer et formaliser son processus de recrutement de candidats, mais le parti ne cesse d'évoluer et laissez-moi vous convaincre que son équipe en Outaouais est une équipe honnête, dédiée et qualifiée sacrifiant toute heure de loisir pour la cause.  Nous ne cesserons de participer dans le débat, même entre les élections, car nous voulons nous assurer que les sujets locaux importants ne soient pas oubliés.

Je vous prie d'agréer, M. Cholette, l'expression de mes sentiments les plus sincères.

Jonathan Meijer
Parti vert du Québec - candidat dans Chapleau

mardi 21 août 2012

Le Parti vert en Outaouais s'indigne de son exclusion du débat de Logemen'occupe


COMMUNIQUÉ DE PRESSE
pour diffusion immédiate

Le Parti vert en Outaouais s'indigne de son exclusion du débat de Logemen'occupe

Gatineau, le 21 août 2012 - Les candidats du Parti vert du Québec s'indignent à l'exclusion du parti au débat de Logemen'occupe à propos du logement social.

« C'est aberrant que le Parti vert soit exclu du débat alors que nous sommes un parti présent depuis longtemps sur la scène politique avec une plateforme complète » dit Jozyam Fontaine, candidate dans Hull.

Jonathan Meijer, candidat du Parti vert du Québec dans Chapleau, est d'avis que son parti connait bien les enjeux et est tout à fait prêt à les débattre.  « Sans le Parti vert, plusieurs enjeux ne seraient jamais discutés durant les élections, dit-il.  Notre place dans le débat est essentiel en ce sens. »

M. Meijer indique que l'importance du logement abordable va bien au delà de simplement loger la population. « Le coût de fournir du logement social est bien moindre que les alternatives.  Les centres d'aide aux itinérants sont nécessaires mais coûtent plus cher par personne aux gouvernements que le logement social, sans toutefois offrir de solutions à long terme. »  M. Meijer ajoute que le Parti vert se distingue des autres partis en offrant toute une gamme de solutions pour améliorer la qualité de vie des Québécois et Québécoises sans que le coût soit excessif.


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Renseignements:

Jozyam Ilsa Fontaine
jozyam.fontaine@pvq.qc.ca
Tél: 819-319-6143
Twitter: @JozyamPVQ

Jonathan Meijer
jonathan.meijer@pvq.qc.ca
Tél: 819-210-4085
Twitter: @jnmeijer

dimanche 12 août 2012

En train d'aller nulle part

Une campagne électorale est typiquement une période de temps durant laquelle les partis établis fassent des promesse peu réalisables, ou encore des promesses qui sont des faits pratiquement déjà accomplis (on pense à une école dans le Plateau déjà planifiée depuis deux ans mais promise il y a quelques jours par Maryse Gaudreault).

Mais là parfois il y a des sujets qui ne reçoivent même pas de promesse.  On nous donne un estimé de temps de complétion, et encore est-il loin d'être définitif.  Aucun candidat n'a promis quoi que ce soit.  C'est alors qu'il faut vraiment s'inquiéter.

Je parle de nul autre que le Train Hull-Chelsea-Wakefield qui, tel que l'on a appris il y a deux jours, ne reprendrait pas service jusqu'en 2014.

Si je suis frustré, ce n'est pas seulement à cause de ma passion des trains et chemins de fer.  Le problème est simplement que le 24 juin 2011 n'était pas la première fois que la pluie avait endommagé la voie; un glissement de terrain ayant eu lieu le 24 mai 2008 avait aussi interrompu le train touristique, cette fois-là pendant un an.

Ça n'a simplement pas d'allure que, dans ces temps modernes, il n'y ait pas moyen de réparer rapidement cette voie ferrée qui avait servi pendant un bon siècle jusqu'à Maniwaki.  Si le Canada a pu, au XIXe siècle, se doter d'un chemin de fer qui traverse la plus grande partie du Canada en une dizaine d'années au pic et à la pelle, comment se fait-il que pas moins de trois ans soient nécessaires pour rouvrir les sections endommagées sur un trajet d'une longueur totale de 33 km?

Personnellement, je suis content que le CCFO ait acheté le train HCW.  Il aurait vraiment été dommage de perdre cet attrait touristique qui a des retombées économiques importantes.  L'achat permettra à la CCFO de couvrir une plus grande partie des coûts d'entretien de la voie, du moment que la gestion du train touristique est adéquate.

On verra le plan de la CCFO pour la relance du train en septembre, mais ce qu'il démontrera d'abord, c'est probablement qu'il n'y a pas d'argent disponible.  Selon nous, au Parti vert du Québec en Outaouais, le tourisme dans une région anciennement liée à l'exploitation des matières premières est un secteur économique que l'on ne peut négliger, et si l'argent manque, il faudrait que le gouvernement provincial subventionne la reconstruction de la voie ferrée, probablement par un prêt sans intérêt, avec surtout la condition que la reconstruction se fasse rapidement, non seulement cette fois-ci, mais pour chaque incident subséquent.

Dans la circonscription de Gatineau, il faut bien se demander ce que la députée libérale sortante qui se donne une note presque parfaite, Stéphanie Vallée, attend pour proposer une solution de reconstruction rapide.  Les Libéraux préfèrent-ils voir le train s'en aller ailleurs pour de bon, comme Gaspé?

samedi 11 août 2012

Des réponses aux questions d'Équiterre


Comment entendez-vous combler le manque à gagner, évalué à 20 milliards de dollars, au cours des 10 prochaines années pour le transport en commun?

Dans le but de réduire notre dépendance au pétrole, votre parti s’engage-t-il à réduire les investissements dans les nouvelles infrastructures routières afin de réinvestir ces sommes dans le transport en commun et mettre de l’avant les mesures nécessaires afin d’électrifier l’ensemble du réseau de transport en commun du Québec d’ici 2025?

Le Parti vert du Québec propose des solutions afin de grandement améliorer le transport en commun au Québec.

Nous proposons d'abord de décupler la taxe sur les émissions à 33$/tonne de CO2, afin de créer un fonds vert récurrent de 1/2 milliard $ par an, servant en partie à investir dans le développement durable du secteur des transports.

Nous proposons d'inciter le développement de droits de péage aux entrées des centres urbains afin de financer davantage le transport en commun.

Nous proposons l'augmentation de l'achalandage du transport en commun en augmentant le nombre de voies réservées, en augmentant le confort des véhicules (dont la climatisation), en augmentant la fréquence et les trajets, et en nationalisant les chemins de fer dans les centres urbains afin d'augmenter l'efficacité et la priorité du transport de passagers, tout en réduisant les coûts d'utilisation.

Nous proposons aussi des investissements pour des nouveaux trajets de trains entre les grandes agglomérations du Québec, pour un transport de passagers efficace bénéficiant d'une utilisation généralisée, mais aussi pour permettre le transport de marchandises.  Un plus grand nombre de déplacement de biens par rail, mais aussi par voies fluviales, réduira les dépenses reliées à l'entretien des autoroutes existantes ainsi que le besoin de nouvelles autoroutes.

Nous proposons de réduire la dépendance du Québec des importations de pétrole en misant sur une électrification progressive du transport en commun dans les centres urbains.

Les sources d’énergie qui connaissent le plus fort taux de croissance dans le monde sont les énergies renouvelables comme le solaire et l’éolien. À ce titre, une fois élu, votre parti s’engage-t-il à mettre en place, comme l’a fait l’Ontario, un programme incitatif pour la production à petite échelle d’énergies renouvelables?

Le Québec a déjà érigé des barrages hydroélectriques dans les cours d'eau donnant les meilleures capacités de génération.  Les nouveaux projets hydroélectriques potentiels ne valent plus les investissements connexes et leur impact environnemental n'est jamais négligeable.  C'est la raison pour laquelle le Parti vert du Québec propose les choses suivantes:
- Développer l'énergie éolienne, en visant 15% de la production d'électricité comme au Danemark.
- Développer les sources d'énergie de la biomasse en favorisant celles provenant des déchets (huiles végétales usées, méthane des dépotoirs, déchets forestiers, etc.).
- Développer les recherches en énergie solaire passive (thermique) et active (photoélectrique).

Les grands complexes hydroélectriques sont un exemple d'une centralisation poussée de la production d'électricité, et une telle centralisation pose toujours certains risques.  Les énergies alternatives énoncées ci-haut sont, de nature, décentralisées, et se portent donc bien à la petites échelle tout en augmentant l'indépendance des localités en approvisionnement d'électricité.  Le Parti vert du Québec s'engage à appuyer cette approche.

Équiterre et plusieurs comités de citoyens s’inquiètent de la venue imminente des sables bitumineux au Québec à travers un pipeline vieux de 40 ans. Quelle est la position de votre parti à la fois sur l’arrivée des sables bitumineux au Québec et sur les risques liés à l’utilisation de ce vieux pipeline?

Malgré la richesse hydroélectrique du Québec, nous dépendons encore très fort des combustibles fossiles, qui sont donc importés en formes brutes et raffinées.  Puisque le pic de la production pétrolière conventionnelle s'est manifesté il y a déjà plusieurs années, la production non-conventionnelle (dont les sables bitumineux) a vécu une effervescence, et la combinaison de disponibilité et de prix suggère une inversion du flux du pétrole dans le pipeline entre l'ouest du Canada et l'Ontario.

Considérant le nombre de fuites qui font les manchettes, et aussi surtout les fuites qui ne les font pas, le Québec se doit de réduire sans tarder sa consommation des combustibles fossiles afin d'éliminer l'importation du pétrole tout en visant l'indépendance énergétique.

Le Parti vert du Québec s'engage à appuyer cette réduction en proposant plusieurs approches:
- Investir dans le développement de sources d'énergies renouvelables, une expertise que nous pourrons exporter.
- Plafonner et marchander les émissions de gaz à effet de serre.
- Tel qu'énoncé plus tôt, adopter une politique de transport promouvant le transport en commun, le développement du partage-auto, la transformation du parc automobile, ainsi que le transport de marchandises par voies fluviales et ferrées.

Si votre parti est élu, adopterez-vous une politique d'approvisionnement d'achat de produits locaux et biologiques pour les établissements publics avec des cibles chiffrées?

Il va de soi que l'agriculture productiviste détruit l'environnement et la conversion à une agriculture biologique est nécessaire.  Cette conversion ne se fait pas rapidement et engendre certains coûts.  Un gouvernement vert supporterait l'agriculture biologique en adoptant une politique d'approvisionnement de produits locaux et biologiques.

Comptez-vous investir massivement pour le soutien et la promotion de l'agriculture biologique au Québec, notamment en remboursant les frais de certification biologique aux producteurs?

Une étude a déjà démontré que l'agriculture biologique a des meilleurs rendements dans toutes les mesures.  La conversion à l'agriculture biologique est donc désirable de soi, mais un tel changement porte certains coûts.  Afin de soutenir l'agriculture biologique, le Parti vert du Québec s'engage tout d'abord d'introduire un programme incitatif financier de conversion au biologique, visant à contrer ces coûts.

De plus, à court terme, nous nous engageons à:
- Introduire un incitatif financier aux producteurs non biologiques pour une conversion vers une agriculture dite raisonnée.
- Interdire l'utilisation d'antibiotiques à titre préventif dans les aliments des animaux.
- Imposer un moratoire immédiat sur toutes les productions d'OGM pour en viser l'interdiction complète.
- Amener une aide concrète aux groupes de citoyens dont l’action vise la promotion de l’agriculture écologique, des coopératives d’aliments naturels, et du jardinage communautaire.

Nos objectifs à long terme sont les suivants:
- Encouragement par des mesures appropriées de la production et la distribution de denrées alimentaires de qualité écologique afin de permettre aux consommateurs de faire un véritable choix.
- Instauration d’une appellation contrôlée légale biologique pour les produits alimentaires.
- Orientation de l’enseignement agricole vers l’agriculture biologique.
- Réorientation des recherches en agriculture vers des recherches plus régionales et orientées vers l’agriculture écologique.
- Encouragement des programmes d’éducation sur l’alimentation naturelle.
- Promotion des aliments moins carnés, frais, provenant de milieux organiques saints et le moins possible transformés.
- Interdiction des OGM et des brevets sur le vivant.

Est-ce que votre parti s'engage à revoir le code de gestion des pesticides afin de le rendre équivalent ou même supérieur à ceux de l’Ontario et de la Nouvelle-Écosse?  Est-ce que vous comptez faire en sorte que le Québec interdise la vente et l’usage des pesticides agricoles bannis actuellement dans d’autres pays de l’OCDE, et que les aides financières aux producteurs deviennent conditionnelles à leurs efforts de réduction de l’usage de pesticides?

L'usage des pesticides vient à l'encontre de notre but d'en réduire l'usage en favorisant l'approche biologique.  Le Parti vert du Québec s'engage à revoir le code de estion des pesticides et d'en restreindre les ventes.  Les incitatifs aux producteurs non biologiques seront liés à une conversion vers une agriculture dite raisonnée.

S'il est élu, est-ce que votre parti s'engage à tenir un sommet sur l’économie verte dans les 100 premiers jours de son mandat?

Dans cette ère dans laquelle les convention de croissance économique durable n'ont plus de sens (voir bon billet L'ultime contradiction: croissance économique durable), l'économie verte ne veut pas seulement dire simplement remplacer quelques voiture à essence par des voitures électriques.  Au contraire, il faut complètement repenser l'économie, et le passage récent du pic de la production pétrolière implique que les changements économiques profonds doivent être d'abord abordés en réduisant notre consommation d'énergie non-renouvelable.  Ces changements nécessitent rien de moins qu'un sommet et le Parti vert du Québec est prêt à le faire.

mardi 7 août 2012

Avis aux médias: Chef du PVQ à Gatineau ce mercredi


AVIS AUX MÉDIAS


PARTI VERT DU QUÉBEC

Invitation aux journalistes

Gatineau, Québec, le 7 août 2012 - C'est avec grand plaisir que le chef du Parti vert du Québec, Claude Sabourin, présentera ses candidats pour la région de l'Outaouais.  Une discussion avec les candidats sera possible suite à la présentation de ceux-ci.

QUAND: Le mercredi 8 août 2012 à 17h
OÙ: Restaurant La Tasca, 827 boul. St-René Ouest, Gatineau, Québec


- 30 -

Renseignements:

Marijo Bourgault pour Claude Sabourin
1-888-998-8378

Jonathan Meijer
jonathan.meijer@pvq.qc.ca
819-210-4085
Twitter: @jnmeijer


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MEDIA ADVISORY


GREEN PARTY OF QUÉBEC

Invitation to press conference

Gatineau, Québec, 7 August, 2012 - It's with great pleasure that the leader of the Green Party of Québec, Claude Sabourin, will present his candidates in the Outaouais region.  Discussions with candidates will be possible afterwards.

WHEN: Wednesday August 8, 2012 at 5 pm
WHERE: Restaurant La Tasca, 827 boul. St-René Ouest, Gatineau, Québec


- 30 -

Information:

Marijo Bourgault for Claude Sabourin
1-888-998-8378

Jonathan Meijer
jonathan.meijer@pvq.qc.ca
Tel: 819-210-4085
Twitter: @jnmeijer

dimanche 5 août 2012

Candidat PVQ dans Chapleau


C'est avec grand plaisir que je vous annonce que je serai le candidat du Parti vert du Québec dans la circonscription de Chapleau durant cette élection provinciale.

Je vous invite à me suivre ma campagne sur Twitter par @jnmeijer ou Facebook au https://www.facebook.com/JonathanMeijerPVQ, ou encore par courriel à jonathan.meijer@pvq.qc.ca.  J'ai bien sûr aussi un blogue au jonathanmeijer.blogspot.com.

L'Outaouais a été pris pour acquis pendant les dernières années car il a donné sans effort, au parti régnant, des députés.  Cela nous a rendu un des enfants pauvres et négligés du Québec.  L'indépendance peut être considéré comme un but noble, mais l'Outaouais ne se retrouverait pas gagnant si le contrôle demeure trop centralisé.  C'est la raison pour laquelle le PVQ prône une approche de décentralisation, et c'est pourquoi l'Outaouais a besoin du PVQ!

Localement, j'ai milité depuis plusieurs années pour les causes environnementales et pour le gros bon sens à Gatineau.  En 2004, j'ai obtenu mon baccalauréat en génie informatique de l'Université d'Ottawa, et ma passion demeure d'analyser tous les dossiers pour les comprendre à fond et pour suggérer des alternatives mieux pensées.

J'espère que vous suivrez ma campagne, et que vous vous joindrez à l'équipe verte en Outaouais!